ERBÉ / auteur

Je vais vous raconter comment moi policier je me suis mis dans l’écriture.

 

Pourquoi l’écriture ?

Un peu par hasard même si adolescent j’aimais mettre par écrit mes émotions, ma colère, ma tristesse, mes sentiments. Parfois en poème ou par des textes. J’ai lu beaucoup de bandes dessinées, des quotidiens, mais je ne m’intéressais pas vraiment à la littérature. « Un sac de billes » est le seul livre que j’avais lu. Le français n’était pas ma matière préférée à l’école ou les mathématiques, l’histoire et la géographie me passionnaient plus. Alors oui, les études n’étaient pas ce que je préférais également bien que j’avais énormément de facilité et une très bonne mémoire.

Rien ne me prédestinait à écrire des livres encore moins à les publier, moi cet enfant, ce garçon timide qui n’aimait pas la lumière et qui se sentait mieux à l’ombre, qui adorait surtout qu’on ne le remarque pas.

Pourquoi faire ce grand saut dans l’inconnu ?

Tout simplement pour ce côté frisson, d’excitation de la grande aventure. Alors ce n’est peut-être pas raisonnable, mais ce n’est pas au-delà du raisonnable que les miracles peuvent commencer à agir, à se créer. C’est dans l’inconnu que peuvent se réaliser les plus grands rêves

C’est la rencontre d’une personne de ma jeunesse qui me dit à plusieurs reprises que je devrais me mettre écrire. Mon fils à qui j’invente des histoires dès sa naissance comme des comptines et la rencontre d’une muse. L’écriture me permet de faire passer des émotions et j’y prends de plus en plus goût. Les histoires s’enchaînent dans ma tête. Je transforme également la noirceur de mon métier par l’écriture. Comme une thérapie. Mais la peur de la lumière me fait prendre un pseudonyme et commencer à écrire caché. Alors c’est avec un pseudonyme, que je publie mes deux premiers livres pour enfants. Mais le retour, les témoignages positifs, l’envie d’aller plus loin, d’écrire plus, de toucher plus de monde, va me faire me découvrir et assumer avec difficulté être auteur de livre de jeunesse.

Aujourd’hui, je ne veux plus m’arrêter et j’ai encore plein d’histoires à vous faire partager.

Les livres de jeunesse



J’ai toujours eu l’envie de sortir un roman, mais je me suis tourné vers la littérature de jeunesse par rapport à mon fils et aussi pour me donner confiance. Les retours positifs sur « Millie, l’abeille arc-en-ciel » m’ont encouragé. J’ai voulu tenter un pari en écrivant un petit roman de jeunesse avec « Line ». Là aussi, de nombreux retours positifs m’ont donné encore plus confiance. Voir les enfants me remercier pour une histoire, les voir tout sourire avec le livre en main, ou bien plongée dans la lecture sont des cadeaux inestimables. Ils me donnent la force de continuer, de continuer à la faire rêver.

Et maintenant un roman :

Écrire pour les adultes, là c’est compliqué, parfois ça me terrorise. Sûrement parce que je ne me sens pas légitime par rapport à mon passé littéraire. Même si j’ai beaucoup travaillé depuis. Parfois, j’ai la sensation que dans mon entourage bien que cela change aujourd’hui ou certaines personnes ne me prennent pas au sérieux. J’ai la sensation que pour certains, c’est une lubie qui un jour partira. Mais ce n’est pas le cas, je travaille beaucoup. C’est un plaisir de concilier mon rôle essentiel de papa divorcé, mon métier de policier et celui d’écrivain, passer de l’un à l’autre est passionnant et tellement enrichissant.

Alors ce roman, j’en ai toujours rêvé, un rêve secret à l’intérieur de moi. J’ai écrit une autobiographie, mais loin d’être parfaite, une deuxième est en cours et elle est mieux travaillé, c’est vrai, mais elle n’a pas pour objectif d’être publiée du moins pas tout de suite. J’avais commencé un roman il y a 3 ans, mais je n’ai pas réussi à le terminer. Ce n’est pas le même travail que la littérature de jeunesse. Ce futur roman, je le dois à un rêve, à des circonstances parfaites et la rencontre d’une muse. J’espère vous toucher, car j’ai écrit avec mon cœur et j’y donne tout. Bientôt vous allez découvrir les personnages de mon premier roman, mais soyez patient.

Écrivain, mais aussi fonctionnaire de police

Ça peut en étonner, mais beaucoup de policier se jette dans l’écriture. Je ne suis pas une exception à la règle. Pour moi, les deux vont de pairs.

Mon passé étudiant n’a rien de florichon. Un BEP comptabilité, puis un BAC Science Technologie et Tertiaire Gestion/Comptabilité. J’ai fait une année en faculté de Droit et Science Politique à Nantes, mais j’ai vite arrêté pour travailler en intérim. Mon intérim c’est essentiellement pour une entreprise. La société Soflog-Thelis où je faisais de l’emballage industriel. Après direction la police. Une formation de Cadet de la République au Centre de Formation de Police de Nantes, puis deux ans en en tant qu’Adjoint de Sécurité avant de prendre la direction de l’École Nationale de Police de Nîmes. Des années à Paris, de jour comme de nuit puis retour à Nantes ou comme à Paris je fais jour et nuit.

Et puis un jour à force de garder tout en moi, j’ai fini par exploser et écrire grâce à quelqu’un. Comme une thérapie, elle me permet d’évacuer certaines difficultés de mon métier.

Pour mon inspiration, il y a mon fils, mais il y a tout ce qu’il m’entoure, la nature, vous la population, vous êtes ma source d’inspiration. Et puis il y a mon parcours, ma vie, car je crois qu’il y a un peu de moi dans tous mes écrits.

Pourquoi faire participer des associations :

 

Je voulais écrire, mais l’écriture me permet de guérir de mes maux alors je voulais faire un geste et dans mon travail je vois tellement d’horreur, de souffrance, de morts que verser mes droits d’auteur à des associations étaient logique et puis c’est moi, ce sont mes valeurs. Policier, c’est aider les autres, penser aux autres, prendre des risques pour autrui. Donc je continue juste qui je suis. Difficile de choisir ensuite les associations, car il y en a tellement, et je trouve que j’en ai pris beaucoup déjà. Donc c’est fini sur ce côté-là. Des associations avec des enfants, car pour moi, les enfants c’est l’innocence, ce sont encore comme des diamants bruts attendant d’être polis. Les enfants, c’est quelque chose de spécial pour moi (il faut me connaître un peu plus là) et c’est ma façon de combler quelque chose. On ne peut pas mentir à des enfants, je n’arrive pas à mentir et je ne peux pas mentir à un enfant. À un enfant, j’ai juste l’envie de le faire rêver et de le rendre heureux.

En ce qui concerne les associations pour les animaux. J’ai un chien, un chat et les animaux sont des êtres exceptionnels, des éponges émotionnelles. Ils sont tellement essentiels, les enfants sont souvent sous le charme des animaux comme moi d’ailleurs. Les animaux sont juste essentiels dans notre monde.

La confiance

La confiance, un mot essentiel. Pour moi, le plus important. La confiance dans le travail ou dans ma vie privée. Pour moi cela est un gage de réussite. Sans la confiance rien ne peut se construire. Je n’ai jamais dit des mots dans le vide. Pour moi, lorsque je dis quelque chose, je m’y tiens. Je demande la même chose des autres, si ce n’est pas le cas, ma confiance envers vous est cassée et difficile de la retrouver. Je suis très intransigeant avec cela. Professionnellement, je travaille avec confiance, confiance entre moi et illustrateur, confiance avec les associations. Il y a des contrats évidemment avec la maison d’édition pour se protéger.

Encore un peu de moi.

Papa, policier, écrivain, mais quoi encore ?

J’ai pratiqué plusieurs sports. Le football au poste de gardien de but de 6 à 19 ans. Au FC Stéphanois (à Saint Étienne de Montluc) avant de terminer à l’AS Sautron. Après près de 15 ans sans sport, j’ai pratiqué pendant 2 ans le badminton à Vieillevigne, puis de 2018 jusqu’en juin 2023 j’ai pratiqué de la Boxe Thaïlandaise dans le club Noy Boxe Thai à Saint-Aignan de Grand lieu qui comme beaucoup de sport de combat, m’a apporté de belles valeurs humaines. J’ai commencé la course à pied en juin 2020 dont je pratique encore très régulièrement. J’ai commencé la natation en octobre 2022 et je continue. Depuis août 2023 je pratique le tennis et j’ai commencé la bachata.(On ne s’enflamme pas, je n’ai fait que deux cours et un cour de salsa.)

J’ai aussi mon premier niveau de plongée et j’ai repris doucement le piano avec l’objectif de pouvoir en rejouer.

 Je veux travailler avec mes valeurs et rien ne me fera changer.